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Gerber-Tschanz Susanne
Département : Archives et Iconographie Axe : Personnes physiques et familles
Niveau : Fonds Type de document : Archives Iconographie Référence : CH MDI, Susanne Gerber-Tschanz
Intitulé : Gerber-Tschanz Susanne
Histoire administrative/Notice biographique : Susanne Gerber-Tschanz (1921-), enseignante, est la fille d'Auguste Tschanz, horloger, et d'Esther, née Wild ; elle est notamment nièce de Lina Wild, institutrice, de Léon et Emma Huber-Wild, fondateurs de la fabrique de pâtes alimentaires Alpina et Jura à La Ferrière. Elle est cousine d'Henri Wild (1902-1983), égyptologue. Elle naît dans la "maison Wild", Beau-Site 17 à Saint-Imier, au sein d'une famille chrétienne et amoureuse de la nature : Esther Wild, membre de la grande fratrie Wild à Saint-Imier ; Auguste Tschanz, horloger et enseignant à l'École d'horlogerie, apiculteur à ses heures ; Marie-Magdeleine, sa grande soeur, qui deviendra institutrice, notamment à La Ferrière. À la fin des années 1920, la famille déménage dans la maison du Foyer, construite par les Wild, rue Paul Charmillot. Après des études à l'école secondaire, elle fréquente l'École Normale de Delémont. Sa mère Esther décède prématurément, en 1937. Susanne et sa soeur peuvent alors s'appuyer à Saint-Imier sur la présence des nombreux membres de la famille Wild, ainsi que celle de la famille Tschanz, à Gorgier. Susanne achève sa formation d'institutrice en 1941, mais, les places de travail étant rares, elle complète sa formation et devient enseignante secondaire. Entre 1947 à 1954, elle enseigne à Saint-Imier le français, les mathématiques, l'allemand, la géographie et le chant dans toutes les classes. En 1951, elle se découvre "mise en fiche" au retour d'un voyage au Festival de la jeunesse à Berlin-Est. Elle partage de nombreuses activités avec son père et sa soeur ou sa famille, notamment des vacances en Suisse, mais aussi à Paris, où vit son oncle Paul Tschanz. En 1955, elle participe au Congrès mondial des femmes pour la paix à Lausanne. Dans les années 1950, elle effectue un service civil en Belgique et en Autriche. C'est dans ce contexte civiliste qu'elle rencontre Roger Gerber, qu'elle épouse en 1954. Le couple s'installe à Prilly. Leur fils André naît l'année suivante. Roger ayant perdu son poste à l'Innovation, le couple est engagé par l'Association des Petites familles pour reprendre le "nid" de Romainmôtier, qui accueille alors dix enfants. Un second fils, François, naît en 1957. La famille déménage brièvement à Gingins où elle s'occupe d'un nouveau "nid". La famille s'installe ensuite à Villeret, Susanne enseignant tandis que Roger a repris des études à Genève. Le couple a une fille, Claude, en 1960. La famille déménage à La Chaux-de-Fonds, dans les tours de l'Est, puis en 1968, dans une maison construite avec des amis. Susanne enseignera encore durant dix-huit ans au sein de l'école neuchâteloise. Son fils André décède en 1986. Le grand-père de Susanne, Édouard Tschanz (1837-1922), peintre sur cadrans, vécut à Sonvilier, où il dirigeait la petite entreprise Édouard Tschanz, Fabrique de cadrans en tous genres, puis à Neuchâtel. Le père de Susanne, Auguste (1876-1967), épousa Esther Wild, membre d'une fratrie qui comptait treize frères et soeurs. Formé à l'École d'horlogerie de Saint-Imier, Auguste Tschanz fut responsable des montres compliquées aux Longines, avant d'être nommé en 1913 professeur à cette même école. En conflit avec la commission de l'école, il quitta son poste en 1940 et travailla désormais pour son compte, à la maison ou dans divers ateliers. Comme son père, il était darbyste (membre de l’Assemblée des frères). Famille Wild Parents : Wild Samuel (1839-1917) Wild-Könitzen Magdalena (1835-1919) Enfants : - Wild Samuel (1863-1949) : maître secondaire à Bâle, père de Sam, Alice et Marthe. 2e épouse : Werner, Charly - Wild Ernest Emanuel (1865-1941) : horloger, puis magasinier à la Ferrière - Wild Bertha Flora (1866-1947) : épouse de Rudolf Ackermann, typographe à Bâle. Enfants : Arthur, Violette, Armin. Alice et Arthur se marieront, Hélène Kruzynski-Ackermann est leur fille. - Wild Maria Magdalena (1868-1935) : épouse de Christian Rufener, horloger à Saint-Imier, veuf avec trois enfants (Théodore, Lydia, Clara). Ils eurent encore quatre enfants : Christian, Arthur, Samuel (mort à 20 ans), Éric (le père de Madeleine Rutscho, Daniel, Christiane et Rémy). - Wild Théophile (1870-1931) : jardinier à Saint-Imier - Wild Robert (1871-1932) : architecte à Saint-Imier et Courtelary. Il construisit entre autres le Grand Hôtel de Mont-Soleil. Père de Robert, Édouard, Henri, Walther. Beau-père de Marcel et Lily de Casagrande, enfants de sa 2e femme. - Wild Mathilde Rosa (1872-1958) : maîtresse d'ouvrage à Saint-Imier. - Wild Ida Helena (1875-1955) : épouse de Charles Bourquin, missionnaire. Parents de 6 enfants, dont Madeleine Berthoud, mère de Marinette de Nyon. - Wild Lina Sophie (1876-1967) : maîtresse d'école enfantine à Saint-Imier. - Wild Ida Helena (1875-1955) : épouse de Léon Huber, confiseur et fabricant à Saint-Imier et La Ferrière. Parents de 2 filles et 3 fils : Madeleine, Jeannette, Léon, Bernard et Paulet. - Wild Esther Aline (1879-1937) : épouse d'Auguste Tschanz, maître à l'École d'horlogerie de Saint-Imier. Enfants : Marie-Magdeleine et Susanne Gerber-Tschanz. - Wild Albert (1881-1948) : maître secondaire à Saint-Imier, époux de Julia Dubied, père d'André et de Simone (dite Monette). - Wild Arthur-Émile (1883-1957) : architecte à Saint-Imier, époux de Marguerite Boss. Enfants : Arthur (1913-1998), Alfred (1914-1984), Marguerite (1916-), Lucie (1919-), Hélène (1923-) Période de création : 1845 (ca.)-2004 (ca.) Présentation du contenu : Le fonds contient des documents ayant appartenu ou ayant été rassemblés par Susanne Gerber née Tschanz. On y trouvera des documents personnels liés à sa scolarité et à son enseignement, des copies de ses récits de souvenirs familiaux ou de documents généalogiques divers qu'elle a recueillis pour évoquer l'histoire des familles alliées Tschanz, Wild et Rufener (Saint-Imier, Sonvilier). Les nombreux documents en relation avec la famille Wild permettent de mieux en comprendre la composition et la place importante que celle-ci a occupée à Saint-Imier et aux environs. Le fonds contient également des documents relatifs à l'horlogerie et à l'École d'horlogerie de Saint-Imier provenant du père de Susanne Gerber-Tschanz, Auguste Tschanz. Un intéressant registre de la Fabrique de cadrans Édouard Tschanz, son grand-père, permet d'appréhender le mode d'organisation de la décoration de cadrans à la fin du 19e siècle dans le vallon de Saint-Imier. Des poésies de Lina Wild ont été ajoutées au fonds. Mention de provenance : Mémoires d'Ici, Fonds Susanne Gerber-Tschanz Descripteurs : Saint-Imier (Lieux)Sonvilier (Lieux)Wild, Albert (1881-1948) (Personnes)Wild, Lina (1876-1967) (Personnes)Wild, Henri (1902-1983) (Personnes)Alpina et Jura (fabrique de pâtes alimentaires) (Organisations)Huber, Léon (Personnes)Wild (famille) (Personnes)Tschanz, Auguste (1878-1967) (Personnes)Rufener, Eric (Personnes)Tschanz, Esther Aline (1879-1937) (Personnes)Wild, Mathilde Rose (1872-1958) (Personnes)Gerber, Susanne (1921-) (Personnes)Wild, Arthur Emile (1883-1957) (Personnes)Tschanz, Paul (Personnes)Wild, Samuel (1839-1917) (Personnes)Wild, Samuel (1863-1949) (Personnes)Wild, Théophile (1870-1931) (Personnes)Wild, Robert (1870-1931) (Personnes)Wild, Emma Louise (1878-1943) (Personnes)École d'horlogerie de Saint-Imier (Organisations)Edouard Tschanz (Organisations)Tschanz, Edouard (1837-1922) (Personnes)Wild, Ernest-Emanuel (1865-1941) (Personnes)Wild, Magdalena (1835-1919) (Personnes)Ackermann, Bertha-Flora (1866-1947) (Personnes)Rufener, Maria-Magdalena (1868-1935) (Personnes)Bourquin, Ida Helena (1875-1955) (Personnes)Huber, Ida Helena (1875-1955) (Personnes)Tschanz, Marie (1843-1910) (Personnes)
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