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Meyrat Francis-Michel
Département : Archives et Iconographie Axe : Personnes physiques et familles
Niveau : Fonds Type de document : Archives Iconographie Référence : CH MDI, Francis-Michel Meyrat
Intitulé : Meyrat Francis-Michel
Histoire administrative/Notice biographique : Arrivée du canton de Neuchâtel, la famille Meyrat s'installe à Villeret, puis à Saint-Imier en 1962. Francis Meyrat est secrétaire FOMH à Saint-Imier, président de la section des Amis de la nature. Son fils Francis-Michel Meyrat est membre des Amis de la nature et du FC Saint-Imier. Après l'école secondaire, il entreprend un apprentissage de dessinateur, puis il fréquente Gymnase français de Bienne. Encore mineur, à l'insu de son père, il adhère au Parti communiste suisse. Il est jugé pour objection de conscience en 1965. Durant ses études en biologie médicale à l'Université de Genève entre 1966 et 1974, il prend part au bureau de l'Action syndicale universitaire (ASU). Il est également membre du Mouvement franchiste romand (lutte contre la spéculation foncière, l'exportation d'armes, en faveur d'un service civil), opposant à la guerre du Vietnam. À côté de ses études, il enseigne à l'école secondaire de Courtelary jusqu'en 1969, puis travaille à l'Hôpital de Saint-Imier. Il s'engage également à Saint-Imier : combat contre la construction d'un village de vacances sur l'emplacement du marais des Pontins, présidence des Jeunesses socialistes Saint-Imier, membre de la Commission d'étude de la patinoire d'Erguël, protection civile. Aux côtés notamment de Bernard Born, il crée la Quinzaine culturelle de Saint-Imier et la Galerie 54 en 1970. De 1970 à 1974, dans le contexte de la question jurassienne, il s'engage très activement pour l'autonomie du Jura. Il devient correspondant hebdomadaire du district pour "Le Jura Libre", se porte candidat autonomiste au Grand Conseil pour le Parti libéral-radical indépendant du district de Courtelary en 1970. Élu président de la Fédération du district de Courtelary du Rassemblement jurassien le 26 juin 1970, il la réorganise en vue des plébiscites. Il est également membre du bureau exécutif du Rassemblement jurassien (RJ), membre du comité directeur du RJ, secrétaire général adjoint du RJ. Après les plébiscites, il prend encore un temps la présidence d'Unité jurassienne district de Courtelary. Il est directeur du Home pour personnes âgées de la Sombaille à La Chaux-de-Fonds de 1974 à 1981. Il s'installe ensuite à Genève jusqu'en 2005. Il y est directeur, puis vice-président de la Fondation des logements pour personnes âgées ou isolées (FLPAI). Il préside la coopérative En Solé (Courrendlin) et administre la coopérative Les Chênes Verts (Genève). Francis-Michel Meyrat accède en 2011 à la vice-présidence de l’Association suisse pour l'habitat (ASH). Il revient dans le Jura, à Rossemaison, dont il est le maire de 2015 à 2019. Il est membre du conseil d'administration de la Fondation Saint-Germain (Delémont). Période de création : 1910-1980 Mention de provenance : Mémoires d'Ici, Fonds Francis-Michel Meyrat Descripteurs : Saint-Imier (Lieux)question jurassienne (Matières)Rassemblement jurassien (RJ) (Organisations)FC Saint-Imier (Organisations)Les Pontins (marais) (Lieux)Meyrat, Francis-Michel (1946-) (Personnes)objection de conscience (Matières)Meyrat, Francis (1920-) (Personnes)Union internationale de la jeunesse socialiste (Organisations)
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