Flury Urs Joseph Période de création : s. d. (sine dato) Le fonds concerne le violoniste et compositeur Paul Miche, de Courtelary. Il contient des copies de lettres que Paul Miche adressées à son ancien élève et ami, Richard Flury, puis à Urs Joseph Flury. Il contient également quelques photographies de Paul Miche et de ses proches, ainsi que des enregistrements d'oeuvres de Paul Miche interprétées par lui-même ou par des choeurs et orchestres divers, certains sous la direction de Richard ou Urs Joseph Flury.

Sauvain Edgar Période de création : 1958-2000 (ca.) Le fonds contient principalement des documents témoignant des méthodes d'enseignement d'Edgard Sauvain : documents audiovisuels, journaux scolaires, journaux de bord. Ces documents proviennent presque exclusivement de son enseignement dans la classe auxilliaire supérieure du collège Dufour, à Bienne. Imprimerie Dans l'optique de la pédagogie de Freinet, l'imprimerie présentait des avantages considérables pour améliorer notamment la confiance en soi, la maîtrise manuelle, le sens du travail bien fait et pourquoi pas l'orthographe. Elle permettra également de nouer des liens avec la population ou de nourrir la correspondances interscolaire. En effet, dès 1948, la classe de Cormoret imprime son premier journal," Main dans la main ", qui contient des textes, des photos et des dessins à laquarelle. L'imprimerie et le limographe servent également à la réalisation du livre de vie de la classe ; il relate des événements de la vie locale ou de la classe. Les textes collectifs voisinent avec les textes libres individuels. Le cinéma Edgar Sauvain souhaite tirer le meilleur parti possible des techniques nouvelles, pourvu que celles-ci soient libératrices et contribuent à l'épanouissement de l'élève. Il a été un des pionniers du cinéma à l'école. Cette technique est utilisée pour illustrer les leçons, initier les élèves à la prise de notes, à l'analyse et au résumé : "La projection de nombreux courts métrages, toujours suivie d'analyses, développe incontestablement l'esprit critique, c'est-à-dire le jugement". Mais il permet également d'immortaliser des moments de vie de sa classe. À Cormoret, Edgar Sauvain loua des courts métrages muets que les élèves commentaient lors de projections publiques. À Bienne, dès 1952, il filma ses élèves dans le but de mettre en valeur leur esprit d'entraide, leurs initiatives et tous leurs progrès. "Avec le sourire" deviendra un long métrage qui, selon Sauvain, "tente d'illustrer des techniques de travail libérateur par la valorisation de chaque élève." En 1966, Edgar Sauvain abandonne le 16mm au profit du 8mm. Selon lui, ce nouveau matériel est moins coûteux, la manipulation plus simple. Il est ainsi possible d'initier à la prise de vue ses élèves de la classe spéciale du collège Dufour à Bienne. Les élèves purent également s'initier au maniement des appareils, imaginer et réaliser leurs propres scénarios. "Par le biais de la caméra, ces élèves parvenaient à exprimer de façon très suggestive ce qu'ils n'auraient qu'imparfaitement pu dire verbalement ou par écrit". Le tournage des films est réalisé par Edgar Sauvain ou ses élèves. Certains films sont sonorisés sur bande magnétique séparée (musique, commentaire). Edgar Sauvain a également enregistré sur bandes ou cassettes magnétiques ses considérations personnelles, ses cours et conférences consacrés aux méthodes actives.